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En l’espace de quelques semaines, la rhétorique nord-coréenne s’est littéralement enflammée. La situation dans la péninsule coréenne n’a jamais été aussi grave depuis 1953.

Kim Jong-un

En moins d’un an, Kim Jong-un aura réussi son pari en devenant le maître incontesté au sein du royaume Ermite. Le fils du feu Kim Jong-il a pris du galon en l’espace de quelques mois. Son ton provocateur à l’égard de son voisin du sud ou des États-Unis était perçu comme une stratégie interne afin d’affirmer son autorité auprès des plus anciens de la nomenklatura de la République Démocratique Populaire de Corée. Mais la multiplication des provocations du régime nord-coréen suscite l’inquiétude de la communauté internationale.

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Nous avions laissé les négociateurs iraniens et ceux du groupe P5+1 à Moscou, lors de la dernière rencontre formelle en juin 2012 ; les négociations ont repris ces 26 et 27 février. Quelles perspectives ?

Noursoultan Nazarbaïev accueille le chef négociateur iranien, Saeed Jalili

Noursoultan Nazarbaïev accueille le chef négociateur iranien, Saeed Jalili

Après de longs mois de tensions diplomatiques, et le début du second mandat de Barack Obama à la Maison Blanche, suite à sa réélection en novembre 2012, Occidentaux et Iraniens reprennent le fil des négociations. Si le dossier du nucléaire est évidemment au cœur des négociations, d’autres sujets sont désormais ouvertement posés sur la table de négociation. La guerre continue en Syrie focalise l’attention de la communauté internationale alors que les Iraniens pointent du doigt la situation précaire à Bahraïn. Les diplomates occidentaux craignent que Téhéran veuille une nouvelle fois détourné les discussions vers des éléments périphériques et non-essentiels à la nature même du groupe P5+1. Or, des deux côtés, on veut apparaître comme force de proposition avec pour ambition de bouger des positions ensablées. Est-ce qu’Almaty entrouvrira de nouvelles perspectives permettant de relancer une dynamique positive dans ce long tunnel ? Difficile d’être optimiste.

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Avec le retour au pouvoir de Shinzō Abe, le Japon s’achemine vers une nouvelle détérioration de ses relations avec la Chine. Dans le même temps, Tokyo tente de redonner vie à son économie.

Japon Navire Guerre

Le retour des conservateurs au pouvoir traduit la lassitude d’une opinion publique qui espérait beaucoup du retour de la gauche au pouvoir en septembre 2009. Depuis, la stagnation économique et la gestion calamiteuse de la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi ont ramené au pouvoir une droite plus nationaliste que jamais. Élu pour tenter de ranimer l’économie japonaise, Shinzō Abe doit gérer la montée des tensions diplomatiques et militaires dans l’ensemble de l’Extrême-Orient.

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Arrivé en quatorzième position à l’occasion des élections primaires, le leader de Manhigut Yehudit est assuré de faire son entrée à la Knesset. Un nouveau radicalisme s’esquisse désormais au sein du parti fondé par Menahem Begin.

moshe feiglin

Avec sa barbe et ses fines lunettes, Moshe Feiglin est sur le point d’écrire une nouvelle histoire dans la droite israélienne. Réputé pour son discours radical, ce religieux a connu une lente mais irrésistible ascension. Pas à pas, il a su conquérir une partie de l’électorat traditionnel de droite. Une droite qui a emprunté un virage radical notamment par l’alliance électorale scellée entre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et le Ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. Ce dernier à la tête du parti d’extrême-droite Israel Beytenou entend éluder la question d’un État palestinien. Avec la nouvelle équipe présentée pour les législatives du 22 janvier 2013, les militants du Likoud entendent durcir la ligne politique de l’actuel Premier ministre.

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Le nouveau round militaire entre les groupes armés gazaouïs et Israël a placé les autorités égyptiennes au cœur du conflit israélo-palestinien. Un défi à la fois pour le président Morsi et la confrérie des Frères Musulmans.

Lorsque le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu prend la décision de mener une opération de liquidation extrajudiciaire à l’encontre du chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, Ahmad Jaabari, branche armée du Hamas, il met à l’épreuve l’Égypte post-révolutionnaire. Si cette élimination entend rompre la dynamique en cours dans la Bande de Gaza, cette opération tient à rappeler le rôle du Caire. Depuis l’arrivée des Frères Musulmans au pouvoir, les relations entre Le Caire et Gaza connaissent des hauts et des bas.

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Alors que les tensions entre la Syrie et la Turquie rapprochent un peu plus les deux pays de la guerre, le gouvernement turc vient de se montrer hostile à l’égard de la Russie.

Il est parfois difficile d’analyser clairement les lignes stratégiques dessinées par les États, surtout à l’occasion de tensions politiques et militaires. Depuis un an et demi, la Turquie a pris fait et cause en faveur de la rébellion syrienne. Les autorités turques appuient les différentes structures qui entourent l’opposition syrienne – que ce soit l’ALS (Armée libre syrienne) ou le CNS (Conseil national syrien). De surcroît, la Turquie accueille des dizaines de milliers de réfugiés syriens. Des sources affirment que 100 000 Syriens se retrouvent désormais du côté turc. Pour le gouvernement turc, cette situation est intenable.

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Le virus informatique « Flame » a frappé l’Iran mais également d’autres pays. Téhéran y voit la main d’Israël et des États-Unis alors que Washington vient de reconnaître son implication avec le virus « Stuxnet ».

Les attaques informatiques semblent se préciser à l’encontre du programme nucléaire iranien. En 2010, le ver informatique « Stuxnet » avait donné beaucoup de mal aux ingénieurs iraniens pour éviter l’incident industriel. Même si les autorités iraniennes n’ont pas mis en lumière le bilan de cette attaque, certains relèvent qu’elle a pu ralentir les avancées des scientifiques iraniens dans le domaine nucléaire. Cette fois, c’est un virus informatique qui a frappé l’Iran mais qui s’est propagé sur d’autres systèmes informatiques dans la région. L’arme informatique est une réalité, mais demeure non-maîtrisée.

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Les négociations entre l’Iran et le P5+1 dans la capitale irakienne, les 23 et 24 mai 2012, n’ont pas avancé. Les négociateurs iraniens sont restés inflexibles alors que le front occidental s’effrite.

L’Irak était l’hôte du second round des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Cette destination était pour Téhéran synonyme d’une compensation aux premières négociations à Istanbul. Symbolique, ce choix a eu pour but d’offrir aux négociateurs iraniens une atmosphère favorable à l’occasion de sa rencontre avec le groupe P5+1. Catherine Ashton, Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a tenté plusieurs médiations pendant ses 48 heures avec le chef de la délégation iranienne, Saïd Jalili.

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À l’occasion du Sommet de l’OTAN à Chicago le 20 et 21 mai 2012, les alliés ont esquissé les premiers pas vers une sortie du territoire afghan après plus de dix années de conflit.

À Chicago, ville du président étasunien Barack Obama, l’Alliance Atlantique a souhaité clarifier son calendrier de départ depuis l’Afghanistan. Après une décennie de présence en Asie Centrale, les forces alliées entendent effectuer un transfert en douceur de son autorité militaire en direction des autorités afghanes. La détérioration sécuritaire sur le terrain soulève de nombreuses questions sur la suite. L’armée afghane a-t-elle les moyens de lutter contre les groupes armées qui sillonnent sur l’ensemble de son territoire ? Les Talibans finiront-ils par intégrer les forces de sécurité ou souhaiteront-ils pousser leur avantage jusqu’à Kaboul en renversant le président Hamid Karzaï ? Quel sera le poids politique et militaire des Occidentaux après 2014 ?

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Le projet d’association de l’Arabie Saoudite et de Bahreïn suscite la controverse. Perçu comme une annexion par Téhéran, il constituerait une première étape vers une intégration politique de la péninsule arabique.

Ces derniers jours, Riyad et Manama ont entamé des discussions pour mettre en œuvre une union entre les deux pays. Le projet doit à terme concerner l’ensemble du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui regroupe six monarchies (Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Koweït, Oman, Qatar). Officiellement, la démarche vise à redonner un second souffle à la coopération entre les États du Golfe en créant une zone de coopération politique. Officieusement, ce projet tend à servir de bouclier face à la menace iranienne.

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